Gaël en conférence de presse a clairement laissé entendre qu’il était épuisé, encore en plein décalage horaire. Il joue deux jours après d’accord, mais je l’imagine bien avoir ici un bon coup de mou et une motivation moindre.
Gaël a joué quatre semaines consécutives en Australie, et il lui faudrait maintenant enchaîner une autre à Montpellier, puis la suivante à Rotterdam, un 500 bien plus riche en points et en prize money. À un moment il faut souffler, et le choix logique serait de le faire ici. Il serait même évident, s’il n’était pas français.
En face on a un petit Suédois pas follement impressionnant mais que j’adore et que je trouve en gros progrès. Un type qui avait déjà battu un Gaël amoindri à Roland-Garros l’an passé. Sa motivation est parfois suspecte, mais il a passé son premier tour ici contre Moutet en deux sets, et devrait mettre la bonne volonté suffisante pour affronter Monfils en soirée, en France. J’y crois.