Bonsoir les Médiapronaures,

Quel match mes amis !

Djokovik et Medvedev ont livré un vrai combat et au terme d’un match éprouvant physiquement, c’est l’inoxydable Numéro 1 mondial qui s’en sort pour rallier les 1/4 de finale.
Comme prévu Medvedev a offert une très belle résistance qui nous a donc permis de valider notre pari.
Le russe aura sans doute quelques regrets car le match aurait pu tourner en sa faveur au 3ème set mais Djokovic aura été le plus solide sur les points importants.

Cette nuit, place aux premiers 1/4 de finale du tournoi et c’est la rencontre entre D.R Collins et A. Pavlyuchenkova qui a retenu mon attention.
D.R Collins vit un rêve éveillé. La joueuse, qui n’avait jamais remporté un seul match dans un tournoi du grand chelem, se retrouve en 1/4 de finale de cet OA 2019 après un parcours époustouflant qui l’aura vu renverser J. Georges (13ème mondiale), dominer S.Vickery (123ème), corriger C. Garcia (19) et dernièrement écraser A. Kerber (2) en moins d’une heure.
La tête dans les étoiles donc pour l’américaine mais les deux pieds bien sur terre puisque la native de St Petersbourg a préféré privilégier ses études universitaires à sa carrière professionnelle en justifiant “ne pas vouloir être qu’une joueuse de tennis et préférer être préparée au monde pour rebondir si besoin”. De fait, elle n’a rejoint le circuit qu’en 2016 à l’âge de 22 ans.
Très athlétique, la 35ème mondiale, qui possède un excellent revers et un très bon service, est une attaquante qui se montre imperméable à la pression, preuve déjà d’une grande maturité.

Ce soir, la révélation du tournoi va retrouver sur son chemin A. Pavlyuchenkova (44èmes) qui disputera, quant à elle, son 5ème 1/4 de finale en grand chelem.
Egalement auteure d’un bon parcours avec des victoires notables contre Bertens (9) et Stephens (5), la russe s’appuie sur un excellent service et une combativité sans faille. Cependant, si la joueuse de 27 ans réussit beaucoup de points gagnants (107 depuis le début du tournoi), elle commet aussi énormément de fautes directes (124) et contre une joueuse aussi agressive que Collins, cette statistique pourrait avoir toute son importance surtout que l’américaine ne fait pas beaucoup de cadeaux (121 points gagnants/82 fautes directes).

Bien qu’ayant plus d’experience à ce niveau de la compétition et sachant à quoi s’attendre, je vois quand même Pavlyuchenkova craquer sous la pression et le rythme infernal que devrait lui imposer Collins qui pourrait bien continuer de nous étonner encore un petit moment.