Manchester City accueille Liverpool ce dimanche 9 novembre 2025 à 17h30 à l’Etihad Stadium pour le compte de la 11ᵉ journée de Premier League. Cette affiche entre les deux derniers champions d’Angleterre revêt un enjeu majeur dans la course au titre, d’autant que Pep Guardiola va vivre son 1000ᵉ match en tant qu’entraîneur face à un rival qu’il connaît bien. Au coup d’envoi, City occupe la 2ᵉ place du classement et Liverpool la 3ᵉ, avec un seul point d’écart entre eux, même si les deux équipes accusent actuellement 6 et 7 points de retard sur le leader Arsenal. Autant dire que le vainqueur de ce choc recollerait à la lutte en haut de tableau, tandis qu’un faux-pas pourrait coûter cher. Retrouvez mon pronostic Manchester City – Liverpool.
Forme et dynamique de Manchester City
Manchester City semble monter en puissance après un début de saison en demi-teinte. Les Citizens restent sur quatre victoires lors de leurs cinq derniers matchs de championnat, la seule défaite récente (0-1 contre Aston Villa) étant considérée comme un accident de parcours. Mercredi, ils ont brillamment disposé du Borussia Dortmund 4-1 en Ligue des Champions, un succès convaincant qui confirme le regain de forme de l’équipe. Phil Foden s’est illustré avec un doublé, tandis qu’Erling Haaland affole les compteurs avec 27 buts en 17 apparitions toutes compétitions confondues cette saison. L’attaquant norvégien n’est plus qu’à deux réalisations d’atteindre la barre des 100 buts en Premier League, exploit qu’il pourrait accomplir en seulement 107 matchs s’il marque lors de cette rencontre
Offensivement, City a retrouvé toute sa verve, en témoigne le fait qu’ils ont marqué en première période lors de 4 de leurs 5 dernières sorties. Cependant, quelques signes de vulnérabilité défensive persistent, les Skyblues ayant aussi encaissé au moins un but dans 4 de ces 5 rencontres. Cette ambivalence indique qu’en dépit d’une puissance d’attaque de nouveau redoutable, Manchester City peut être mis en difficulté derrière face à des adversaires de haut niveau. Pep Guardiola doit composer avec l’absence prolongée de son maître à jouer au milieu, Rodri, dont le forfait de longue durée a été un véritable casse-tête tactique – il n’a joué que 588 minutes depuis sa blessure il y a plus d’un an Le jeune Nico González assure l’intérim en sentinelle, mais l’écart de niveau avec Rodri reste perceptible. Pour ne rien arranger, Mateo Kovačić est également indisponible (entorse à la cheville) et ne devrait pas revenir avant la mi-mars, ce qui réduit encore les options expérimentées dans l’entrejeu citizen.
Malgré ces absences au milieu, d’autres cadres prennent leurs responsabilités. Bernardo Silva et Tijjani Reijnders épaulent Nico González dans l’entrejeu, tandis que Phil Foden retrouve son meilleur niveau et que le feu follet Jérémy Doku dynamite le côté gauche par ses dribbles incessants. À domicile, Manchester City reste une valeur sûre : les Skyblues ont remporté leurs 4 derniers matchs de Premier League à l’Etihad. L’enjeu de ce rendez-vous et l’opposition de style proposée par Liverpool inciteront sans doute Guardiola à la prudence, mais City pourra compter sur sa dynamique récente et l’appui de son public pour tenter d’imposer son jeu.
Forme et actualité de Liverpool
Liverpool aborde ce déplacement à Manchester avec un état d’esprit revigoré, après avoir traversé une zone de turbulences au cœur de l’automne. Les Reds, champions d’Angleterre en titre, avaient démarré la saison en trombe avec 5 victoires lors des 5 premières journées, avant de connaître un sérieux coup d’arrêt. Ils ont enchaîné quatre défaites consécutives en championnat (2-1 contre Crystal Palace, 2-1 contre Chelsea, 2-1 contre Manchester United, puis 2-3 face à Brentford) qui ont fait chuter le club jusqu’à la 3ᵉ place, à 7 points du leader. Ce terrible passage à vide – notamment 4 revers de rang à l’extérieur – a suscité le doute, mais Liverpool vient de relever la tête au meilleur moment. Le week-end dernier, les hommes d’Arne Slot (successeur de Jürgen Klopp depuis cet été) ont dominé Aston Villa 2-0, mettant fin à leur série noire. Ils ont enchaîné par une victoire de prestige 1-0 face au Real Madrid en Ligue des Champions, où seuls les exploits de Thibaut Courtois ont empêché un score plus lourd en faveur des Anglais. Ces deux succès sans encaisser de but – obtenus grâce à une solide organisation défensive – laissent entrevoir un retour aux fondamentaux pour Liverpool.
Malgré ce redressement, l’équipe reste en chantier. Le technicien néerlandais Arne Slot a dû reconstruire un effectif remanié après un été agité : des cadres comme Trent Alexander-Arnold, Luis Díaz ou Darwin Núñez sont partis, tandis que de grosses recrues (le meneur allemand Florian Wirtz pour 116 M£, l’attaquant Alexander Isak) sont arrivées et doivent encore trouver leurs marques. Ces bouleversements ont déséquilibré le collectif en début de saison, avec des indicateurs statistiques en baisse – la moyenne de buts marqués est passée de 2,22 à 1,75 par match, et les buts encaissés ont augmenté de 1,04 à 1,29. En 10 journées, Liverpool possède seulement la 10ᵉ défense de Premier League, signe d’une fragilité défensive persistante (22 buts concédés toutes compétitions confondues). La grave blessure du jeune défenseur central Giovanni Leoni (rupture des ligaments croisés, indisponible près d’un an) n’a pas aidé, affaiblissant encore la charnière. Cependant, tout n’est pas sombre : Slot semble avoir trouvé plus d’équilibre en revenant à un milieu à trois (Szoboszlai – Mac Allister – Gravenberch) qui stabilise l’équipe sans chercher à confisquer le ballon à tout prix. Offensivement, Mohamed Salah reste le leader d’attaque incontournable, mais le rendement global a souffert des difficultés d’adaptation de Wirtz et des pépins physiques d’Isak. Florian Wirtz, recrue phare et potentiel successeur de Coutinho, peine à s’imposer dans le schéma des Reds – Arsène Wenger a même critiqué son utilisation en numéro 10, ce à quoi Slot a répondu en demandant du temps pour l’adaptation du joueur. Placé sur l’aile gauche contre le Real, Wirtz a montré de meilleures dispositions, signe qu’une solution se dessine peut-être pour l’exploiter au mieux.
Liverpool peut également se réjouir de l’émergence de jeunes talents. Le latéral droit Conor Bradley profite de l’absence de Jeremie Frimpong pour enchaîner les titularisations et a livré une performance encourageante face au Real. De même, le milieu Ryan Gravenberch monte en puissance aux côtés de Mac Allister et Szoboszlai. Ce trio a offert une meilleure assise défensive lors des derniers matchs, tout en permettant des transitions rapides vers l’attaque. Néanmoins, la fragilité à l’extérieur reste une préoccupation et ce déplacement chez un rival direct sera un test révélateur. Une victoire à l’Etihad ramènerait Liverpool à un point de City et validerait le redressement entrevu, alors qu’une défaite relancerait les doutes sur la capacité des Reds à défendre leur titre. L’approche de Slot pourrait donc être plus mesurée, privilégiant un bloc solide et une gestion prudente des temps faibles.
Effectifs : les absents et compositions probables
Du côté de Manchester City, Pep Guardiola devrait reconduire son habituel 4-3-3, malgré les forfaits au milieu. La composition probable des Skyblues : Donnarumma – Rico Lewis, John Stones, Rúben Dias, Joško Gvardiol – Nico González, Tijjani Reijnders, Bernardo Silva – Jérémy Doku, Erling Haaland, Phil Foden L’équipe doit faire sans plusieurs éléments clés : Kovačić est indisponible (blessure à la cheville), tandis que Rodri revient tout juste de blessure et pourrait débuter sur le banc après avoir manqué la rencontre européenne cette semaine. En cas de besoin en cours de match, Guardiola dispose de solutions offensives supersoniques avec Savinho et Rayan Cherki, capables d’apporter du sang frais en attaque. L’absence de Rodri oblige le manager catalan à titulariser le jeune argentin Nico González en sentinelle.
Côté Liverpool, le schéma en 4-3-3 devrait être reconduit après les succès récents. Jürgen Klopp n’est plus là, mais son successeur Arne Slot semble adopter une organisation similaire qui a fait ses preuves. La composition probable des Reds : Giorgi Mamardashvili – Conor Bradley, Ibrahima Konaté, Virgil van Dijk, Andy Robertson – Dominik Szoboszlai, Alexis Mac Allister, Ryan Gravenberch – Mohamed Salah, Hugo Ekitiké, Florian Wirtz. Le jeune avant-centre français Ekitiké est pressenti en pointe. Isak a repris l’entraînement après sa blessure à l’aine (seulement 1 but en 8 apparitions avant son coup d’arrêt) et pourrait figurer sur le banc pour entrer en cours de jeu. Au rayon des absents, Liverpool est privé de son gardien titulaire Alisson Becker, toujours convalescent (lésion aux ischio-jambiers) et espéré de retour après la trêve internationale. C’est donc Mamardashvili, le portier géorgien recruté à Valence, qui gardera les buts – il a connu des débuts mitigés mais reste sur deux clean sheets consécutifs, de quoi gagner en confiance. Le latéral droit Jeremie Frimpong (recruté cet été en provenance du Bayer Leverkusen) manque également à l’appel, lui aussi en rééducation jusqu’à la fin de la trêve. Enfin, le jeune défenseur Giovanni Leoni est incertain (blessure de longue durée, en phase de reprise). Ainsi, Liverpool se présentera diminué derrière, avec une doublure dans les cages et un duo de latéraux assez inexpérimenté (Bradley – Robertson ayant peu joué ensemble cette saison). La solidité de l’axe Van Dijk–Konaté sera mise à contribution pour contenir l’armada offensive de City.
Source : 90min
Historique des confrontations et enjeux
Ce duel Manchester City – Liverpool est devenu le choc majeur du foot anglais depuis le milieu des années 2010, les deux clubs se disputant la plupart des titres nationaux ces dernières saisons. Les confrontations directes ont souvent été décisives dans la course au titre, et celle-ci ne fait pas exception. Historiquement, Liverpool a longtemps dominé City, et malgré l’ère Guardiola, les Reds restent un adversaire redouté des Skyblues. Sur les 10 derniers affrontements toutes compétitions confondues, City ne l’a emporté qu’à 2 reprises, pour 5 victoires de Liverpool et 3 nuls. Plus récemment, l’avantage a clairement tourné en faveur des hommes de la Mersey : les 4 dernières confrontations ont généré moins de 2,5 buts à chaque fois. Liverpool a remporté les deux matchs de championnat la saison passée (un doublé 2-0, dont un succès marquant à l’Etihad en février 2025) et les deux oppositions de 2023/24 s’étaient soldées par des scores nuls de 1-1. Autrement dit, City reste sur quatre matchs sans victoire face aux Reds en Premier League. L’ogre Haaland lui-même peine contre Liverpool : en huit rencontres disputées contre les Reds, il n’a trouvé la faille qu’à trois reprises, et surtout il n’a encore jamais battu Liverpool en championnat d’Angleterre depuis son arrivée à Manchester.
Ces statistiques récentes illustrent la capacité de Liverpool à faire déjouer Manchester City. La dernière visite des Reds à l’Etihad s’était soldée par une victoire 2-0, acquise en laissant volontairement le ballon aux Skyblues pour mieux les contrer – City avait eu seulement 36% de possession ce jour-là. On peut s’attendre à un scénario comparable, d’autant que Guardiola et Slot font preuve de pragmatisme cette saison, n’hésitant pas à adapter leur style habituel. Par exemple, City a accepté de subir en laissant la possession à Arsenal (33% seulement) lors d’un déplacement en septembre, tandis que Liverpool a concédé 61% de possession au Real Madrid à Anfield cette semaine, par choix tactique. Ce changement d’approche, axé sur l’efficacité plutôt que sur la domination stérile, pourrait donner lieu à une bataille tactique serrée entre deux techniciens désireux de ne pas exposer leurs failles. L’enjeu sportif est énorme : un seul point sépare City et Liverpool au classement, et ni l’un ni l’autre ne veut laisser Arsenal s’échapper en tête. Dans ce contexte, aucune des deux équipes ne voudra prendre de risque inconsidéré. Un match nul maintiendrait le statu quo et permettrait aux deux rivaux de rester au contact du sommet après la trêve, tandis qu’une défaite creuserait un écart potentiellement lourd de conséquences psychologiques. On peut donc anticiper un affrontement intense mais verrouillé, chaque équipe essayant d’imposer son plan de jeu sans se découvrir.
Statistiques clés à connaître
- Duel au sommet : Cette rencontre oppose les deux derniers champions d’Angleterre (Manchester City en 2024, Liverpool en 2025). Seule une point les sépare en championnat (19 pts contre 18).
- Forteresse de l’Etihad : Manchester City a gagné ses 4 derniers matchs de Premier League à domicile et y reste redoutable offensivement.
- Liverpool en convalescence à l’extérieur : avant de battre Aston Villa, les Reds avaient perdu leurs 4 déplacements précédents en championnat, révélant des difficultés hors d’Anfield
- Haaland en feu : avec 13 buts en 10 journées, Erling Haaland domine le classement des buteurs de Premier League. Il chasse également son 100ᵉ but en PL, qu’il peut atteindre ce dimanche.
- Défense friable des Reds : Liverpool n’a que la 10ᵉ défense du championnat à ce stade, une statistique inhabituelle pour un prétendant au titre. L’absence d’Alisson et de Frimpong explique en partie ces difficultés derrière.
- Antagonistes prudents : Les 4 derniers face-à-face entre City et Liverpool ont produit moins de 2,5 buts (deux 1-1, deux 2-0). City est muet face aux Reds depuis deux matchs, et Haaland n’a jamais battu Liverpool en Premier League.
Prédiction Manchester City – Liverpool
Compte tenu de tous ces éléments, nous anticipons un match plus fermé que ne le suggèrent les noms clinquants sur le terrain. Certes, avec des attaquants de la trempe de Haaland, Foden, Salah ou Wirtz, le potentiel offensif est immense de part et d’autre. Cependant, les tendances récentes et les circonstances spécifiques de ce choc incitent à la prudence. Les statistiques montrent que ces deux équipes ont l’habitude de se neutraliser lors de leurs confrontations directes (quatre derniers duels sous les 3 buts) et, cette saison, Guardiola comme Slot adoptent volontiers une approche plus tactique et pragmatique face aux grosses écurie D’ailleurs, les parieurs s’attendent à un festival de buts (la cote de plus de 2,5 buts tourne autour de 1,50), misant sur la réputation offensive de City et Liverpool, mais le marché semble privilégier la réputation plus que les données objectives. En réalité, plusieurs facteurs pointent vers un scénario moins spectaculaire :
- Enjeu élevé – avec la lutte pour le podium en toile de fond, les deux équipes pourraient se contenter de ne pas perdre plutôt que de tout risquer pour gagner.
- Absences majeures – Manchester City doit jouer sans son meilleur récupérateur (Rodri) et Liverpool sans son gardien numéro 1 (Alisson). Ces absences poussent souvent les entraîneurs à resserrer les lignes : City pourrait manquer d’équilibre au milieu et cherchera à se protéger davantage en phase défensive, tandis que Liverpool, avec un gardien remplaçant, aura intérêt à ne pas subir trop d’occasions franches.
- Choix tactiques récents – comme évoqué plus haut, Guardiola n’hésite plus à fermer le jeu face aux gros (blocs bas, contre-attaques) et Slot a lui aussi montré qu’il savait sacrifier la possession pour garder un score. Dans un tel contexte, la priorité sera sans doute d’éviter les erreurs et de bien défendre, quitte à avoir moins de projections vers l’avant.
En somme, on peut s’attendre à un match serré et stratégique, où les défenses tenteront de prendre le pas sur les attaques. Un score du type 1-1 ou 2-0 est plausible, en tout cas nous voyons mal le total des buts dépasser trois unités.
Pronostic Manchester City – Liverpool
Pronostic conseillé : moins de 3,5 buts marqués dans le match @1.74
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