Si tout commence souvent par une passion, transformer cette passion en vision stratégique, en contenu éducatif et en moteur communautaire… est une autre histoire. Dorado a d’abord suivi son instinct et ses résultats. Puis, au fil des années, il a structuré une approche autour du basket, du contenu et de la transmission.
Dans cette partie, il revient sur le choix du basket comme sport central, son positionnement entre parieur, formateur et média, et sur l’impact humain derrière son travail. Avec en toile de fond : une volonté assumée de laisser une trace, d’apporter de la valeur, et de professionnaliser le pari sportif francophone.
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De parieur passionné à créateur de contenu influent, Dorado raconte l’évolution d’un parcours guidé par le partage
🏀 Le choix du basket : passion ou stratégie ?
Tu t’es naturellement tourné vers le basket. Pourquoi ? Passion personnelle ou vision stratégique du marché ?
À la base… je faisais comme tout le monde : du foot. À 16-18 ans, j’étais mineur, je pouvais parier qu’au tabac, donc football obligatoire, l’offre basket étant trop limitée. Je touchais aux 5 grands championnats et aux compétitions européennes.
C’est quand je suis devenu majeur, lors de la saison 2008-2009 que tout a basculé. J’ai enfin accès aux books en ligne. Et là, je vois de la NBA partout. Je teste, je tiens mes bilans (merci maman 😅), et je fais un constat très simple :
- Résultats corrects en foot mais uniquement sur la Liga espagnole
- Résultats très bons en NBA.
🧠 Quand la passion devient edge
Beaucoup de parieurs misent sur les sports qu’ils pratiquent, c’était aussi ton cas ?
Oui ! Le basket c’était ma véritable passion. Je joue au basket depuis gamin, j’entraîne, j’arbitre… Je connais les systèmes, les joueurs, les styles de coach… Quand tu respires un sport, tes analyses sont plus fines naturellement. La NBA c’est des matchs tous les jours, donc plus d’opportunités, plus de volume. C’est parfait pour lisser la variance.
Suivre le foot et la NBA c’était impossible. Il fallait faire un choix et je suis parti sur ce qui me rapportait le plus et où j’avais le plus d’edge : parier sur le basket.
🧭 Parieur, formateur, média : quel rôle aujourd’hui ?
Aujourd’hui, t’es à la fois parieur, formateur et média. Tu te vois plus comme quoi ?
Franchement, je pense être tout simplement un mix des trois.
- Parieur : avant tout, je vis du betting, je grind, je prends des décisions chaque jour sur des milliers de matchs.
- Formateur : j’ai une mission – aider le “petit Dorado” d’il y a 15 ans à éviter les galères que j’ai traversées.
- Média : avec le Dorado Show et le Dorado Talk, je crée un espace pour éduquer, assainir et professionnaliser l’industrie.
Et j’ai deux gros déclics qui ont façonné ça :
1️⃣ Le décès de Noart. Ce mec, par une simple phrase ou un conseil, a changé ma vie. Quand il est parti, je me suis dit : “Et si demain je pars… est-ce que j’aurai laissé quelque chose de positif derrière moi ?”
2️⃣ Mon besoin viscéral de partager. Si je devais rester seul à valider mes pronostics toute ma vie sans transmettre, sans parler, sans créer… je deviendrais fou. Ma journée durerait que 2h00, je m’ennuierais vite et personne avec qui partager tout ça. C’est dur !
C’est pour ça que j’ai décidé de laisser un héritage. Aujourd’hui, que tu m’aimes ou pas, tu peux pas dire que Dorado n’a rien partagé. Des vidéos, des articles, des podcasts, des formations… tout est là pour que le pari sportif francophone ait enfin un vrai standard de qualité.
💭 L’interview de rêve ?
Si tu pouvais inviter quelqu’un demain, ce serait qui ? Billy Walters ?
Très bonne question encore une fois… et super difficile parce qu’il y a tellement de noms qui me viennent.
Billy Walters évidemment – ça serait complètement fou de l’avoir dans le Dorado Show. C’est une légende vivante, l’un des parieurs les plus respectés de l’histoire, et avoir son mindset en direct, ce serait un cadeau pour toute la communauté.
Après, je tease un peu… mais il y a des acteurs majeurs de l’industrie anglophone qui risquent d’arriver bientôt dans le Dorado Show. Des mecs comme Rob Pizzola, Matt Metcalf, SB Influencer… je ne donne pas confirmation, ils ont accepté l’invitation et faut qu’on se cale un moment pour le faire (ce sont des gros nom de l’industire US donc leur temps est précieux). J’espère que ça va se faire, je discute régulièrement avec eux et ça me motive à fond de pouvoir apporter cela en francophonie.
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🔁 La phrase qui a tout changé
Et puis, sur un plan plus personnel… si demain tu me dis que je peux inviter quelqu’un, vivant ou décédé… je pense que je choisis Noart.
Parce qu’il a été un vrai déclic dans mon parcours, parce qu’une simple phrase de lui a changé ma vision du betting, et parce qu’il aurait mérité de partager son histoire sur un média comme le mien. Ça aurait été un grand moment.
Noart a donc été ta principale source d’inspiration, quelle phrase a changé ta vision du betting ?
Oui, clairement. Noart, ça a été une source d’inspiration pour moi — pas forcément un mentor direct au sens classique, mais quelqu’un que j’admirais énormément à l’époque. Ce que je voulais, c’était cette liberté qu’il incarnait. Il vivait où il voulait, il faisait ce qu’il voulait, il avait ce côté bon vivant et “je m’en fous du qu’en-dira-t-on” que je trouvais fascinant.
J’ai eu la chance d’échanger avec lui, mais ce n’était pas une relation de type “viens je t’enseigne tout”. Il ne proposait pas ce genre de choses, et moi je n’étais pas du genre à l’harceler de questions. Je le respectais trop pour ça. Mais à chaque fois que j’avais un doute, une question précise, il me répondait toujours avec une lucidité incroyable.
Je me souviens d’une fois où j’hésitais à valider un pari. Il m’a simplement dit : “S’il y a de la value, vas-y. Sois un robot. Parie comme un robot.”
Sur le moment, je ne comprenais pas à 100%. Je me disais : “Mais qu’est-ce qu’il veut dire exactement ?” Aujourd’hui, avec le recul et l’expérience, je vois très bien. Le doute, il ne disparaît jamais. Même après des années. Mais tu dois agir dès que la value se présente. Pas demain. Pas quand t’es plus confiant. La value n’attend pas. Encore aujourd’hui, je me suis retrouvé sur deux matchs où j’ai décidé d’attendre — pensant que la cote allait monter — résultat : la cote a chuté, plus de value, plus de prono. Donc ouais, son conseil est resté gravé : sois un robot. Si t’as bien bossé, que t’as identifié la value, tu dois cliquer. Point.
Et puis il m’a dit un jour quelque chose de plus personnel, qui m’a marqué : “Tu sais Dorado, c’est très difficile de lier une activité de parieur professionnel à une vie de couple stable.”
À l’époque, j’étais célibataire, je n’y pensais pas vraiment. Mais aujourd’hui je vois très bien ce qu’il voulait dire. Les paris, c’est l’opposé de la sécurité qu’une relation sérieuse cherche souvent à construire. Et beaucoup de parieurs pro, soit restent célibataires, soit finissent par créer une structure plus stable à côté — un business, une activité complémentaire — pour équilibrer les choses.
Noart, pour moi, c’est le premier à avoir incarné publiquement le rôle de parieur pro. Il est même passé à la télé, je crois que c’était avant la Coupe du Monde 2006. Il a ouvert une voie. Et ça, je lui dois beaucoup.
Après avoir partagé son rapport intime au basket, à la transmission et à l’héritage laissé par Noart, Dorado aborde un sujet encore plus sensible : peut-on réellement vivre des paris sportifs ?
Entre passion, instabilité, critiques et discipline, il nous livre sans détour ce que cela signifie concrètement de faire du betting son quotidien. Découvrez la suite dans la 9e partie de cette interview exclusive.