La méthode Dorado pour progresser et s’adapter dans un secteur en perpétuelle évolution

Dans les paris sportifs, l’égo est souvent un piège. Beaucoup pensent avoir tout compris après quelques bons résultats. Dorado, lui, adopte l’approche inverse : il apprend en continu, échange avec les meilleurs, modélise, teste, et remet en question ses certitudes. Après avoir retracé ses débuts parfois chaotiques dans les paris sportifs (partie 1) et partagé ses conseils sans filtre pour devenir parieur professionnel (partie 2), Dorado nous ouvre ici les portes de sa méthode de travail. Dans cette troisième partie, Dorado revient sur son processus d’apprentissage permanent, son rapport au savoir, et la nécessité, aujourd’hui plus que jamais, de s’adapter à son époque pour survivre dans un écosystème ultra-compétitif. Dans cette 3ème partie de l’interview, il revient sur sa formation, l’importance du réseau.

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Un apprentissage obsessionnel

Tu t’es formé comment ? Forums, lectures, tipsters, ou full autodidacte ?

Je l’ai un peu dit plus tôt, mais il faut insister dessus, je suis un acharné d’apprentissage. Même aujourd’hui, avec 15 ans de métier, je pars du principe que je ne sais jamais assez. Je suis obsédé par l’idée de progresser, de comprendre mieux le marché, les maths, la psychologie du parieur…

Au départ, j’ai appris seul, via :
– Les forums anglophones, hispaniques, français
– Des lectures liées à la bourse et aux probabilités
– Des échanges avec d’autres parieurs

Ensuite, j’ai commencé à partager mes pronostics publiquement avec + 5 000 pronostics certifiés sur Blogabet et Bet2Invest. C’est cela qui m’a permis de me former un réseau et d’attirer d’autres parieurs pros, espagnols, anglais, américains… d’échanger avec des gars qui ont bossé pour des bookmakers comme Pinnacle ou Circa Las Vegas.
Aujourd’hui, j’apprends grâce à mon réseau. Parce que j’ai créé Dorado, parce que j’ai eu cette exposition, je peux discuter avec les meilleurs parieurs et traders du monde.
Un inconnu, pour moi, c’est une opportunité. Et j’ai toujours cette philosophie : « Tu n’apprendras jamais de ce qui sort de ta bouche, mais toujours de ce que tu écoutes chez les autres. » Cette humilité, beaucoup de parieurs ne l’ont pas. Ils pensent savoir, mais c’est l’ego qui les empêche de progresser.
Je suis un peu comme Kobe Bryant dans sa “Black Mamba Mentality” : Il prenait des cours de bouddhisme pour mieux gérer ses émotions sur un terrain. Moi je prends tout ce qui peut me rendre meilleur dans le betting. Peu importe le domaine, j’apprends, je transpose, et je deviens plus fort. Sans avoir créé Dorado, je n’aurais jamais eu ces connexions et je ne serais jamais arrivé à mon niveau actuel.

Avoir les meilleurs armes adaptés à son époque

Tu as connu quelle époque du marché ? C’était plus simple avant ou les outils d’aujourd’hui compensent tout ?

Super question, et on en avait un peu parlé quand tu es venu sur le Dorado Show. Franchement, je ne pense pas que c’était plus simple avant. Oui, il y avait plus d’erreurs de cotation, oui c’était plus « exploitable »… mais on n’avait pas le savoir qu’on a aujourd’hui.
C’est comme ça à toutes les époques. Billy Walters, dans les années 80, avait des informateurs dans les aéroports. Les bookmakers mettaient plus de temps à s’ajuster, il exploitait ça.
Si toi et moi, aujourd’hui, on repart dans son époque avec notre savoir actuel, on exploserait tout. Et c’est pareil dans 10 ans avec l’IA, le machine learning, peut-être l’informatique quantique… On se dira “putain, si on avait eu ce savoir-là en 2025, on aurait fait un carnage”.
Donc pour moi, la vraie question c’est pas “avant ou maintenant”, c’est : “as-tu les bonnes armes pour ton époque ?”

Aujourd’hui, sans algo, sans approche data, c’est très difficile de durer et d’être gagnant sur le long terme. Il te faut un edge, soit par :
– Un réseau d’infos (comme toi Lionel, sur les championnats de niche aux Îles Féroé ou ailleurs)
– Un algo, une modélisation (c’est mon cas)
– Une première IA pour t’assister
C’est comme à la guerre. Avec les armes d’aujourd’hui, on dominerait à l’époque romaine. Mais à leur époque, eux avaient les meilleures armes. Chaque génération a son champ de bataille et ses outils. Ceux qui gagnent sont toujours ceux qui maîtrisent le mieux leurs armes… et surtout, qui continuent d’apprendre au lieu de dire “c’était mieux avant”.

Tout à fait d’accord. Il faut toujours adapter son betting pour être à jour et ne pas être dépassé.

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Ce qui distingue Dorado, au fond, c’est cette exigence constante : il ne s’endort jamais sur ses acquis. Là où beaucoup se reposent sur quelques paris gagnants ou une bonne saison, lui repart de zéro, à chaque cycle. Il observe, il modélise, il échange, il apprend. Et surtout : il ne cesse jamais de remettre en question ses certitudes.

Dans un environnement où les marges sont de plus en plus fines, où les algorithmes s’invitent dans chaque bookmaker, et où l’information circule à la vitesse de la lumière, se former et s’adapter n’est plus un luxe, c’est une nécessité. Mais comment transforme-t-on tout ce savoir en rentabilité réelle ? Quelle place accorder à la data, à la gestion de bankroll, ou encore à la Closing line Value (CLV) dans une stratégie de parieur pro ? C’est ce que nous verrons dans la quatrième partie de cette série, où Dorado décortique sa stratégie gagnante : entre algorithme, volume, gestion millimétrée et discipline absolue. Une masterclass pour tous ceux qui veulent passer un cap dans leur approche du betting.

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