Il y a de la triche dans le turf, comme dans tous les sports, parce qu’aujourd’hui, la plupart des sports sont minés par l’argent, avec souvent de très très gros enjeux financiers. Il n’y a qu’à regarder le foot, la NBA, le handball ou encore peut-être le tennis, le cyclisme, … Et plein d’autres sports style le baseball ou la NHL (beaucoup moins pour une raison purement culturelle). Mais il y a selon moi moins de triche au PMU que dans les autres sports, parce qu’il y a un phénomène qui est très difficilement contrôlable, le phénomène “non-humain”. L’animal, c’est l’animal. Je veux dire que, autant on peut empêcher un cheval de gagner (en lui faisant faire une faute, en le ralentissant, par exemple), ce qui est purement une intervention humaine, on ne peut absolument pas gérer les “lubies” d’un cheval, qui peut ou pourrait s’emballer, faire une faute tout seul, “décider” de ne pas accélérer, ou tout à coup retrouver du peps pour gagner une course dans laquelle il n’a en principe rien à voir.
La part d’intervention humaine pour éventuellement “modifier” un résultat est de 25% (et encore … Ce n’est pas parce que l’on accepte avec quelqu’un de ne pas faire gagner son cheval, que le cheval de la personne avec qui on a conclu cet accord, va gagner …), la part “non-humaine” ou animale, 75%. Et puis il y a un autre point non négligeable, celui des frais qu’engendre le fait d’avoir un cheval. Il faut payer : Le lad, le jockey, la nourriture, la location du box, le vétérinaire, l’entraîneur, le propriétaire, le transport, les diverses cures pour le cheval,. Entre autres. Ce qui veut dire que le cheval doit gagner un jour ou l’autre sinon, malheureusement, il faut l’envoyer à l’abattoir. Un propriétaire ne peut pas se permettre d’avoir 1,2,3 ou 4 chevaux qui ne rapportent strictement rien. Tous les éléments que je viens de te citer faut que la triche existe quand même, mais est quand même nettement moins présente que dans d’autres sports.
Certains propriétaires d’écuries ou entraîneurs peu scrupuleux recourent parfois à l’usage de substances dopantes pour donner un avantage à leur cheval lors d’une course. Cependant, il arrive que, dans certaines situations, il soit plus intéressant que le cheval perde. C’est ce que révèle le documentaire “Courses hippiques : la grande triche ?”, diffusé dans “Complément d’enquête”. Une des pratiques courantes sur les hippodromes est une technique surprenante appelée “faire le tour”. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’objectif ici n’est pas de gagner, mais au contraire, de finir dernier. Le jockey est donc amené à retenir son cheval tout au long de la course. Mais quel avantage y a-t-il à perdre délibérément ?
Un entraîneur bien connu, qui a souhaité garder l’anonymat, décrit cette méthode “très malhonnête” pour “gagner facilement de l’argent en misant sur un cheval”. Il explique qu’il suffit de faire “faire le tour” au cheval trois ou quatre fois, ce qui modifie considérablement sa cote : “Les parieurs se lasseront de miser sur lui, les journalistes cesseront de l’inclure dans les pronostics… Le jour où [le propriétaire et l’entraîneur] décideront de jouer sérieusement, ils placeront leur mise… et alors, le cheval révélera tout son potentiel.”
Article rédigé par JohnFinch, membre actif qui anime le site chaque jour avec du turf en partageant ses tuyaux sur les courses PMU. Si vous souhaitez le suivre, nous vous recommandons de vous inscrire sur PMU, c’est le bookmaker qui semble avoir les meilleures cotes pour prier sur le PMU. Le bonus est le meilleur du marché ! Profite toi aussi de leur premier pari remboursé à hauteur de 100 euros si perdant !