Figure emblématique du pari sportif francophone, Dorado s’est fait un nom grâce à son podcast “Le Dorado Show”, sa plateforme BasketPronostics, et plus de 15 ans de pédagogie autour du betting avec son offre pour les parieurs Sharks. Aujourd’hui… on inverse les rôles !
🎤 Je suis Lionel, fondateur de MediaPronos. Après mon passage sur le Dorado Show début juillet, où j’ai eu le plaisir de répondre aux questions de Dorado, nous avons décidé… d’inverser les rôles ! Cette fois, c’est moi qui mène l’interview.
Résultat : une conversation riche et sans filtre qui vous permettra de découvrir l’homme derrière le parieur professionnel, son parcours, ses réussites, ses galères, sa passion pour le basket et les algorithme, sa vision du betting et ses conseils pour tous ceux qui veulent progresser dans les paris sportifs.
L’échange a été intense et passionnant… tellement qu’il a fallu le découper en 8 parties pour tout partager avec vous tout au long du mois.
📹 Pour les plus curieux, vous pouvez aussi revoir la vidéo complète de mon passage chez Dorado directement en cliquant ici.
📅📅 Tu veux recevoir la suite de l’interview et même l’interview au complet ? Lâche un commentaire et on t’avertira par email dès qu’on sort la suite ou alors envoie « DORADO » par message sur whatsapp en cliquant ici !
Tu veux aller plus loin avec Dorado ? Réserve ta place et obtiens 4 cadeaux en cliquant ici
Les origines et les premiers pas de ce futur parieur professionnel
Salut Dorado ! Aujourd’hui on inverse les rôles ! Pour commencer, peux-tu nous expliquer pourquoi ce pseudo “Dorado” et raconte-nous tes débuts dans les paris sportifs. Tu te souviens de ton tout premier pari ?
Merci Lionel pour l’invitation, ça fait plaisir parce que… en 15 ans de carrière, j’ai dû avoir quoi… une ou deux interviews ? Donc c’est rare. Et franchement, si je la fais aujourd’hui, c’est aussi pour inspirer les parieurs qui veulent vraiment progresser et, pourquoi pas, vivre de leur passion pour les paris sportifs, comme moi.
Alors pourquoi “Dorado” ? À la base, j’ai des origines espagnoles et je m’appelle Aurélien, un prénom qui symbolise l’or. Mais quand j’ai lancé ce pseudo en 2011, c’était pas du tout pour devenir une “marque” ou un créateur de contenu. C’était juste pour rencontrer d’autres parieurs. J’avais déjà commencé en 2005-2006, au lycée… à 16 ans.
Mon premier pari ? Un combiné Nantes + Arsenal + Toronto… et on perd parce que Toronto part en prolongation. Un grand classique. (rires) Mais tu vois, même perdant, ça m’a marqué. Je trouvais incroyable de pouvoir gagner de l’argent sur du sport que je suivais déjà à fond. Ça a été le déclencheur d’un petit rituel dans le lycée. On avait une organisation : chacun son championnat. Moi la Liga, un pote la Serie A, un autre le foot portugais, l’Allemagne, l’Angleterre… On récupérait la liste des matchs le jeudi, on notait nos pronos sur 10 et on combinait les meilleures cotes du week-end.
Le fameux combiné qui échoue pour un match..on est tous passé par là, ce n’est pas une légende ! Excelllent d’avoir déjà cette connexion avec le travail en équipe. Comment vous analysiez à l’époque ?
Pas de smartphones à l’époque, juste des infos qu’on allait chercher partout où on pouvait. Et déjà là, sans le savoir, on avait une stratégie : analyse, infos blessés, recherche de value.
📉 Le moment qui change tout
Puis les années passent, le bac, le BTS… je continue à parier, mais un peu à l’arrache. Jusqu’au jour où ma mère me demande “Ok, tu fais ça depuis des années… mais tu gagnes vraiment de l’argent ?” Et là… j’étais incapable de répondre. Je ne savais même pas. C’est elle qui m’a dit de commencer un Excel pour suivre mes résultats. Et là, révélation : je perdais avec mes combinés.
La non-réponse à la question de ta mère a finalement été donc ton véritable déclic ?
Oui c’est exactement à ce moment que tout a basculé. Je pense que tout parieur devrait se poser cette question simple : Combien as-tu gagné depuis que tu paries ? Si tu n’oses pas répondre, ou que la réponse ne te satisfait pas… Alors soit tu arrêtes, soit tu changes toute ta méthode. Moi, j’ai choisi de me former. J’ai lu des forums français, espagnols, anglais, j’ai cherché partout. Je suis tombé sur le forum français parissportifs.com avec Noart un de mes mentors. Je commence à voir les paris comme la bourse. J’apprends la gestion de bankroll, le valuebet…
🤝 Savoir bien s’entourer
On ne le répétera jamais assez mais savoir bien s’entourer (forum, communauté de parieurs, coach) est une clé pour réussir dans les paris sportifs ! Tu sembles l’avoir vite compris…
Exactement. J’ai vite évolué, mais à un moment, les forums s’essoufflent, je stagne. Et je repense à cette ambiance de lycée où on bossait en équipe… et ça me manque. J’avais envie de retrouver ça, d’échanger avec d’autres parieurs sérieux. Le vrai tournant, c’est 2010-2011, à Barcelone. J’essaie de trouver du taf là-bas, je passe des tests d’orientation… et là, c’est douche froide en lisant les résultats. Alors je me dis : “Ok, qu’est-ce que j’aime vraiment ? Qu’est-ce qui me ferait me lever le matin sans hésiter ?” La réponse était évidente : vivre des paris sportifs. Je voulais être devant un PC, mes statistiques, mes analyses. J’avais Noart (parissportif.com) comme référence à l’époque.
Je rentre en France, situation compliquée car mes parents divorcent. Ma mère me dit : “Une semaine pour trouver un CDI ou un appart sinon t’as plus d’endroit où dormir.” Mon père ne me soutient pas, il me dit que c’est impossible de réussir dans les paris sportifs que je suis juste un addict.
Un pote me dit que Domino’s recrute. Je prends le job, en me disant que ce sera temporaire. Mais finalement, j’y reste 5 ans, à mi-temps, pour une simple raison : ça me laissait du temps pour construire Dorado et travailler sur mon projet de devenir parieur professionnel.
Pendant ces 5 ans, j’ai travaillé sans prendre de vacances, j’ai économisé chaque centime pour constituer ma bankroll, j’ai livré des pizzas avec des chaussures trouées, j’ai coupé mes cheveux moi-même pour économiser…
Tous ces sacrifies pour pour un seul et unique objectif : pouvoir miser sérieusement et vivre des paris sportifs.
On a rien sans rien ! C’est du coup pendant cette période de livreur de pizzas que tu as créé Dorado ?
Oui je crée “Dorado” à ce moment-là. Dorado vient d’Aurélien (l’or), version espagnole “El Dorado”. Je voulais juste partager, apprendre plus vite… pas devenir “le Dorado” qu’on connaît aujourd’hui. Et le plus drôle dans l’histoire ? C’est qu’aujourd’hui je vis… au Mexique, là où on disait autrefois se trouver “El Dorado”. Comme quoi, la boucle est bouclée.
Tu mentionnes Noart comme ton mentor
Oui, clairement. Noart, ça a été une source d’inspiration pour moi, pas forcément un mentor direct au sens classique, mais quelqu’un que j’admirais énormément à l’époque. Ce que je voulais, c’était cette liberté qu’il incarnait. Il vivait où il voulait, il faisait ce qu’il voulait, il avait ce côté bon vivant et “je m’en fous du qu’en-dira-t-on” que je trouvais fascinant. J’ai eu la chance d’échanger avec lui, mais ce n’était pas une relation de type “viens je t’enseigne tout”. Il ne proposait pas ce genre de choses, et moi je n’étais pas du genre à l’harceler de questions. Je le respectais trop pour ça. Mais à chaque fois que j’avais un doute, une question précise, il me répondait toujours avec une lucidité incroyable.
Je me souviens d’une fois où j’hésitais à valider un pari. Il m’a simplement dit : “S’il y a de la value, vas-y. Sois un robot. Parie comme un robot.” Sur le moment, je ne comprenais pas à 100%. Je me disais : “Mais qu’est-ce qu’il veut dire exactement ?” Aujourd’hui, avec le recul et l’expérience, je vois très bien. Le doute, il ne disparaît jamais. Même après des années. Mais tu dois agir dès que la value se présente. Pas demain. Pas quand t’es plus confiant. La value n’attend pas.
Encore aujourd’hui, je me suis retrouvé sur deux matchs où j’ai décidé d’attendre pensant que la cote allait monter. Résultat : la cote a chuté, plus de value, plus de prono. Donc ouais, son conseil est resté gravé : sois un robot. Si t’as bien bossé, que t’as identifié la value, tu dois cliquer. Point.
Et puis il m’a aussi dit un jour quelque chose de plus personnel, qui m’a marqué : “Tu sais Dorado, c’est très difficile de lier une activité de parieur professionnel à une vie de couple stable.” À l’époque, j’étais célibataire, je n’y pensais pas vraiment. Mais aujourd’hui je vois très bien ce qu’il voulait dire. Les paris, c’est l’opposé de la sécurité qu’une relation sérieuse cherche souvent à construire. Et beaucoup de parieurs pro, soit restent célibataires, soit finissent par créer une structure plus stable à côté — un business, une activité complémentaire — pour équilibrer les choses.
Noart, pour moi, c’est le premier à avoir incarné publiquement le rôle de parieur professionnel. Il est même passé à la télé, je crois que c’était avant la Coupe du Monde 2006. Il a ouvert une voie. Et ça, je lui dois beaucoup !
Cet début d’interview te plaît ? Tu veux aller plus loin avec Dorado ? Réserve ta place et obtiens 4 cadeaux en cliquant ici.
💬 Vous voulez découvrir la suite ?
Ce premier épisode a permis de mieux comprendre le parcours et les débuts de Dorado. Mais dans la partie 2, on entre dans le concret :
– les clés essentielles pour devenir parieur professionnel (discipline financière, gestion de bankroll, préparation mentale…),
– ses premières décisions pour franchir le cap
– le tilt
📅 Tu veux recevoir la suite de l’interview ? Lâche un commentaire et on t’avertira par email dès qu’on la met en ligne ou alors envoie « DORADO » par message sur whatsapp en cliquant ici !