Après un premier épisode passionnant où Dorado revenait sur ses débuts dans les paris sportifs, ses premières analyses et la naissance de sa passion, place à la suite de cette interview exclusive. 👉 Si vous avez manqué la partie 1, vous pouvez la lire ici : Interview Dorado – Ses débuts dans les paris sportifs.

Dans ce second volet, on entre dans le cœur du sujet : peut-on vraiment vivre des paris sportifs ? Dorado partage sans filtre ses clés pour devenir parieur professionnel, les erreurs qui lui ont coûté cher, son approche mentale, et comment il est passé de l’intuition à une véritable stratégie mathématique.
Une lecture indispensable pour tous ceux qui rêvent de franchir le pas… et surtout pour comprendre la réalité derrière le mythe du “parieur pro”. Un modèle pour tous ceux qui rêvent de suivre la même voie pour devenir parieur professionnel.

📅📅 Tu veux recevoir la suite de l’interview et même l’interview au complet ? alors envoie « DORADO » par message sur whatsapp en cliquant ici !

Tu veux aller plus loin avec Dorado ? Réserve ta place et obtiens 4 cadeaux en cliquant ici

Le moment de bascule : mythe ou réalité ?

Très bien, merci. Tu te souviens du moment où tu t’es dit : “OK, je peux en vivre” ?
Je vais être honnête : ce moment n’existe pas. Tu n’es jamais sûr. On vit toujours dans le doute. Et si tu attends d’être certain… tu ne feras jamais rien.

🔒 Les vrais pré-requis pour devenir parieur professionnel

C’est vrai qu’un moment, il faut oser. Quels sont les ingrédients à réunir avant de se lancer en tant que parieur professionnel ?

Ce qui m’a permis de me lancer, c’est d’avoir aligné les bons atouts :
  •  Une discipline financière énorme.
  •  Un capital suffisant (20 000 € de bankroll),
  •  10 ans d’expérience avec des saisons positives,
  •  La capacité à gérer les pertes et à repartir travailler s’il fallait.
Donc ce n’est pas un déclic où je me suis dit “Ça y est, je peux en vivre”. C’est plutôt : “Ok, t’as les armes, t’as appris, t’as fait tes preuves, t’as vécu les bad runs, t’as construit ta bankroll, j’avais pris du coaching, fait de la sophrologie… c’est maintenant ou jamais.”

OK t’avais tout mis en place pour réussir ou du moins pour te donner une chance. En quoi la sophrologie t’a aidé ? Qu’est-ce qui t’a fait te tourner vers cette « méthode » ? (Un conseil d’un parieur ?) Tu recommandes à chaque parieur ?

Alors non, ce n’est pas venu d’un parieur, mais de ma mère. Elle était en reconversion à ce moment-là, elle devenait sophrologue, et elle voyait bien que j’étais sous pression. C’était juste avant mon départ au Mexique. Je commençais à miser des montants plus élevés, je passais un cap, et mentalement, c’était dur. Elle m’a proposé de faire quelques séances, on en a fait une dizaine en tout. On a bossé sur la respiration, la visualisation, la gestion du stress… Je ne vais pas mentir : ça remonte, je ne me souviens pas de tous les détails, mais ça m’a laissé des outils que j’utilise encore aujourd’hui.

Par exemple, il y a un exercice que j’ai souvent repris par la suite : tu fermes les yeux, tu respires, tu visualises un moment précis, un moment de victoire. Pour moi, c’était une scène très claire : ce moment en NBA où le chrono tourne, il reste 10-15 secondes, et tu sais que les joueurs ne vont pas jouer la dernière possession… Et toi, tu sais que ton pari est gagnant. Tu le sais. Et tu savoures cette attente. T’as ce shoot d’adrénaline, mais c’est du calme. C’est une victoire silencieuse. Ça, je le rejouais mentalement pour reprendre confiance. Pour me reconnecter. Et aujourd’hui encore, quand j’ai un doute, je me replonge là-dedans.

🧠 La préparation mentale, un levier trop sous-estimé dans les paris

Tu vois, à l’époque, la sophrologie, ce n’était pas encore hype. Mais pourtant, même les Warriors, en 2015, ont utilisé des techniques similaires. Ils visualisaient leurs tirs à 3 points, leur gestuelle, leur réussite. Et ils ont tout explosé. Ce n’est pas un hasard. Alors est-ce que je recommande la sophrologie à tous les parieurs ? Je dirais : je recommande à tous les parieurs sérieux de travailler sur eux. Que ce soit la sophro, la respiration, la méditation, ou même un journal de betting… peu importe. Mais il faut créer un cadre mental stable, sinon tu t’écroules dès que ça tangue.

🎾 “Les mecs veulent gagner Roland-Garros en jouant à la baballe”

Le vrai problème dans les paris sportifs, c’est que tout le monde veut les résultats… sans faire le taf.

C’est exactement ça. Les mecs rêvent de gagner Roland-Garros, mais ils veulent manger des chips et faire un match de temps en temps avec les potes. Non. Si tu veux performer, faut respecter le jeu.

Dans les paris, c’est pareil. Si tu veux gagner de l’argent, faut que tu te comportes comme un pro avant même de l’être. Même avec 500€ de bankroll. Faut bosser, structurer, analyser, t’auto-discipliner. Sinon, fais du fun, fais des combinés si ça te fait plaisir. Mais ne t’invente pas une carrière pro et espérer gagner de l’argent régulièrement. Le travail sur soi, il est constant. Y’a pas de “c’est bon, j’ai fini d’apprendre.” Même moi aujourd’hui, je me remets en question. Je me forme encore. Parce que dans ce game, t’évolues ou tu dégages. Et c’est ce que j’essaie de transmettre !

Le vrai début : 2015, Mexique, et saut dans le vide

En quelle année as-tu vraiment commencé ton aventure de parieur professionnel ?

En 2015, ma compagne (mexicaine) termine ses études. Le coût de la vie au Mexique est plus bas, on a accès à Pinnacle, Betfair et tous les bookmakers, j’ai des années de bilan en positif. Je pars au Mexique et c’est à ce moment-là que l’aventure professionnelle commence vraiment.

L’erreur : le tilt inversé

Beaucoup de parieurs pros ont eu une période “galère” au début. Erreurs classiques, tilt, mauvaise gestion… Tu es passé par là toi aussi ? Quelle a été ta plus grosse erreur dans les paris sportifs ?

Je pense qu’on y passe tous. Quand tu commences, tu n’as pas le recul, pas les outils, pas la discipline… et tu te brûles.
Moi, j’ai toujours vu les paris comme de la bourse sportive. J’ai donc évité les gros travers : je n’ai jamais misé au-dessus de mes moyens, jamais fait all-in pour “me refaire”. Mais j’ai eu un autre problème, beaucoup moins connu… ce que j’appelle le tilt inversé.

Qu’entends-tu par « tilt inversé » ?

Quand la plupart des parieurs perdent et cherchent à se refaire, moi… je restais bloqué. Je pouvais passer deux semaines sans parier, bloqué, incapable de valider un pronostic. Pourquoi ? Parce que chaque pari perdu ou gagné m’impactait sur le plan mentalement. Je me disais « Je suis bon » quand je gagnais mon pari et « Je suis nul » quand mon pari était perdant. Quand tu fais un 0/5 alors que tu passes ta vie à analyser, à connaître les joueurs, à suivre chaque match NBA… Tu commences à douter de toi, à te dire que tu n’as aucune légitimité.

Un manque de confiance alimenté par une incompréhension de la variance

Tu souffrais du classique « manque de confiance » qui touche de nombreux parieurs ?

Oui ça venait d’un manque de confiance en moi et surtout… d’une incompréhension totale de la variance. À l’époque, je croyais qu’il fallait absolument trouver LE match qui allait me faire gagner dans la soirée. Je me mettais une pression énorme pour choisir “le bon pari”. Quand ça ne passait pas, je doutais… et je ruminais. Avec le temps, j’ai compris plusieurs choses :
– la variance fait partie du jeu
– Gagner ou perdre un pari ne définit pas ta compétence
– Même les meilleurs connaissent des séries négatives, badrun.

Ça m’a pris du temps, mais quand j’ai compris la variance, ma confiance est revenue. Aujourd’hui, je peux traverser un bad run sans changer ma stratégie ni paniquer. Si j’avais compris plus tôt, j’aurais gagné des années d’expérience. Et je pense qu’on parle trop peu de ce tilt inversé.
On parle souvent des parieurs qui se ruinent en misant plus fort en voulant « vite » se refaire… mais très peu de ceux qui n’osent plus parier du tout par peur de perdre !

Clique ici pour découvrir notre explication de la variance

De l’intuition à la stratégie mathématique

Entre le “petit Dorado” d’il y a 15 ans et celui d’aujourd’hui, quelles sont les plus grosses évolutions dans ta façon de parier ?

La plus grosse évolution ? Sans hésiter : l’intégration totale de l’aspect mathématique. À mes débuts, je pensais que pour réussir, il fallait trouver le pronostic parfait, miser uniquement sur des spots ultra qualitatifs… et éviter le volume. Grave erreur.
Avec l’expérience, j’ai compris que moins tu paries, plus tu es dépendant de la chance à court terme. Même avec un edge énorme de 10 %, si tu fais un pronostic par semaine, tu peux passer un an sans gagner.
Aujourd’hui, ma philosophie est différente. Je cherche toujours la value, je multiplie les opportunités pour lisser la variance. Je fais du basket à 360°, de la NBA à la 3e division japonaise, jusqu’à l’Uruguay féminin… Si tu m’avais dit ça il y a 15 ans, le “petit Dorado” t’aurait traité de fou. Et pourtant, c’est cette capacité à élargir mon terrain de jeu tout en gardant un edge positif qui a changé mon niveau.

Réussir le passage de amateur à parieur pro

Comment as-tu vécu le passage de parieur amateur à parieur professionnel ?

D’abord, il faut briser un mythe : on ne devient pas pro du jour au lendemain. C’est un processus, avec des paliers :
 • Récréatif
 • Amateur
 • En formation
 • Semi-pro
 • Pro

Tu veux passer ses paliers avec Dorado ? Réserve ta place et obtiens 4 cadeaux en cliquant ici

Il faut prendre les paris sportifs comme un jeu vidéo dans lequel tu changes de niveau au fil du temps.

Exactement ! Le vrai saut pour moi, c’est quand je suis parti vivre au Mexique en 2015. Tout le monde croit que c’était la “vie de rêve”, mais en réalité… c’était un enfer au début.
Quelques mois après mon arrivée, ma femme tombe gravement malade. 50 % de chances qu’elle survive. Je suis à l’autre bout du monde, sans famille, sans soutien. Et mes premières saisons en tant que pro sont loin d’être mes meilleures.
J’ai compris à ce moment-là plusieurs leçons. Sans bonnes émotions, tu prends les mauvaises décisions. Le mental est plus important que la technique. Tu dois aimer le processus, pas juste l’argent.
C’est pour ça que j’insiste auprès des parieurs débutants :
 • Travaillez vos émotions,
 • Méditez, visualisez, gardez la gratitude,
 • Cherchez à progresser en tant que personne, pas juste comme parieur.

Quand tu réalises que tu es un privilégié, que tu peux vivre de ta passion malgré les épreuves, tu deviens indestructible mentalement. Et ça, c’est ce qui me permet aujourd’hui de prendre de meilleures décisions et d’avancer sereinement, même dans les pires bad runs.

Au fil de cet échange, Dorado de BasketPronostic (et sa top offre pour les parieurs Sharks) nous a montré que devenir parieur professionnel ne repose pas sur un « coup de génie », mais sur un travail méthodique, une discipline mentale à toute épreuve et la capacité à s’adapter à chaque époque. Mais derrière cette philosophie, il y a aussi une structure redoutable : un algorithme maison peaufiné depuis plus de 10 ans, une gestion de bankroll ultra-calculée, et une approche data qui lui permet de traiter jusqu’à 1 000 paris par mois.

Dans la partie 3, on entre dans l’atelier du sniper du betting : ses outils, ses méthodes, sa vision des marchés et les secrets de sa stratégie à haut volume. 🔍📊 À lire absolument si vous voulez comprendre comment transformer une philosophie en machine à gagner.