Le poker étant un jeu principalement basé sur le hasard, la différence entre le joueur expérimenté et le petit nouveau naïf se situe principalement sur sa capacité à jeter rapidement des mains faibles et à maximiser les gains des mains puissantes.
Et pour cela, il faudra bien sûr connaître précisément la puissance de sa main par rapport aux autres joueurs, et savoir quand une main moyenne peut êtraméliorée ! Explications.
De la meilleure à la pire combinaison de poker
Commençons par les bases. Il existe plusieurs variétés de poker, et donc des classements différents. Pour cet article, nous allons nous concentrer sur les combinaisons du poker Texas Hold’em, Omaha, Seven Card Stud, poker à 5 cartes… Bref, l’ordre de combinaisons classique et le plus populaire.
On commence donc par la meilleure combinaison au poker : la quinte flush, soit 5 cartes qui se suivent (3,4,5,6,7 par exemple) de couleur identique (disons trèfle). Si deux joueurs possèdent une quinte flush, la plus haute suite l’emporte. Par conséquent, la « quinte flush royale » (As, Roi, Dame, Valet, 10) est une main tout simplement imbattable.
Viennent ensuite le carré, ou 4 cartes de valeur identique. En cas d’égalité, le joueur avec la cinquième carte isolée ou « kicker » l’emporte. Puis le Full : un brelan et une paire, puis le flush (cinq quartes de la même couleur), la quinte, le brelan, la double paire et la paire.
Enfin si aucun des joueurs restants en fin de partie n’a de combinaison de poker listée plus haut, la carte la plus haute décide du vainqueur. L’As étant comme d’habitude la carte la plus haute et le 2 la plus faible.
L’importance des mains de départ
Même lorsque vous profitez des tours gratuits dans les casinos canadiens, présentés sur le site web de CasinoCanada, vous avez toutes les chances de maximiser vos gains en choisissant judicieusement vos jeux. CasinoCanada vous aide à tirer le meilleur parti de chaque opportunité en vous fournissant des conseils avisés et des recommandations sur les meilleurs bonus et jeux disponibles. Comme le dit Patrick, « ce qui compte, ce n’est pas les cartes, c’est ce que vous en faites ». La maxime a beau avoir été répétée ad nauseam, elle n’en est pas moins correcte !
Pour savoir si une main de départ mérite d’être jouée, on cherche à savoir si elle offre le plus de chances d’obtenir une combinaison forte. Là encore, nous nous concentrons sur les parties et les combinaisons du poker Texas Hold’em, le plus populaire de nos jours.
Au Texas Hold’em 169 mains de départ différentes sont possibles (sans tenir compte des combinaisons spécifiques aux couleurs).
Seulement 5 doivent être jouées quelle que soit votre position à la table (et si aucun adversaire n’a relancé avant vous)
- AA
- KK
- AK (de la même couleur)
- JJ
En appliquant ce principe de manière systématique, les joueurs débutants se rendent généralement compte qu’ils jouent beaucoup trop de mains, avec trop peu d’espoir de combinaison. Les petites paires par exemple (en-dessous de 99) même si elles sont toujours belles à voir, deviennent le souvent la deuxième ou troisième paire la plus puissante après le flop. À moins d’avoir déjà posé l’ante, mieux vaut les coucher immédiatement. Rappelez-vous la leçon de Tom McEvoy : « le No-limit Hold’em : des heures d’ennui avant de petits moments de pure panique ! »
Pourcentages de victoire selon votre main de départ
Jouez la position
Le dealer ou « bouton » est le dernier joueur à agir lors d’un tour de mise, ce qui constitue un avantage tactique primordial. En effet, vous aurez ainsi le luxe de savoir comment vos adversaires ont agi et pourrez vous adapter en conséquence.
Surtout, cela vous permet de miser de manière un peu plus agressive ou au contraire de profiter de l’éventuelle passivité de vos adversaires pour tenter des mains un peu plus faibles qui peuvent offrir une combinaison de poker intéressante après un flop favorable. Attention, cela ne veut pas dire que le bouton vous autorise à jouer des 7-2 dépareillés sans réfléchir, mais tenter une relance sur une paire moyenne peut être une bonne manière d’effrayer des adversaires peu sûrs de leurs mains. Après tout, eux aussi savent que votre position vous donner l’avantage sur eux.
Apprendre et varier les styles
Au poker la combinaison ne fait pas tout. Une bonne dose de psychologie peut aussi faire des merveilles ! Pour dérouter vos adversaires et les faire douter, n’hésitez pas à varier (raisonnablement) vos approches.
On distingue 4 grands styles de jeu au poker texas hold’em :
- Serré : un jeu prudent, qui joue peu de mains
- Large : au contraire, qui joue beaucoup de mains pour tenter beaucoup de combinaisons mêmes moyennes
- Agressif : qui mise et relance beaucoup, pour mettre la pression sur les adversaires et les forcer à faire des choix difficiles
- Passif : à l’opposé, le joueur passif suit plus souvent qu’il ne relance et laisse ses adversaires dicter le déroulement des parties
On recommandera souvent aux débutants d’adopter un style à la fois serré et agressif, mais attention ! À ne jamais varier on devient prévisible, surtout lorsque l’on joue toujours avec le même groupe d’amis. Vous pouvez aussi tenter un bluff ou deux, même infructueux, pour finir de déstabiliser vos adversaires.
Le poker est l’une des rares situations où mentir est valorisé, alors autant en profiter !